La maison


La maison 



Rez de chaussée :  une grande cuisine toute équipée (avec chaise haute bébé), une salle à manger, WC, et accès au jardin.


Photo Gîte de France


Vue et accès terrasse depuis la salle



Photo Gîte de France

photo Gîte de France

1er étage :
  • 1 chambre lit double (160 x 200) avec salle de bain (baignoire et douche) et WC attenants.
  • 1 salon avec espace télévision et jeux, et canapé convertible
  • 1 chambre lit double (160 x 200) avec salle d’eau (douche) et WC  attenants.
  • Une buanderie
salon



chambre zen 


Salle de bain attenante chambre zen

chambre verte

salle de bain attenante chambre verte

2ème étage:
  • 1 chambre lit double (160 x 200)
  • 1 chambre lit double (160 x 200)
  • 1 salle de bain, WC séparé
  • 1 grande chambre avec 2 lits simples ( 90 x 190), un lit bébé


Chambre bleue

Chambre parme

Coin lecture

Salle de bain à l'italienne




Chambre dortoir



Vue sur l'église et sa place depuis le 2ème étage

Le jardin et sa palmeraie:
Une pelouse, une terrasse avec espace de repos (bains de soleil), un barbecue, un salon de jardin. Le jardin est clos et sans vis à vis.











 A savoir : Dans la cour avant de la maison se trouve un snack (ouvert de mai à octobre de 9h30 à 18h30) . Il n’y a aucune nuisance. L’espace extérieur étant le jardin clos, qui se situe à l’arrière de la maison et sans vis à vis.
Façade avant de la maison donnant sur la cour du snack






L’histoire de la maison


Nuit du 5 au 6 juin 1944

Propos recueillis par Mme Monnier (fille de M. Monnier, vétérinaire à Sainte-Mère-Eglise). Elle et sa famille habitaient la maison à cette époque.
Depuis 4 ans, le bourg de Sainte-Mère-Eglise, à quelques kilomètres de Utah Beach, vit sous l’occupation allemande. En 1940, les soldats sont logés en nombre dans chacune des maisons du village. En 1944, il n’y a plus qu’une compagnie, au repos, revenant du front de Russie. Un sous-officier, s’installa dans les 3/4 de la maison et cohabita avec la famille.
Dans la soirée du 5 juin 1944, les habitants entendaient les bombardements provenant de la côte et se posaient des questions. Dans la nuit, les bruits devenaient de plus en plus forts et inhabituels : avions, bombardements et tocsin. La famille alla se réfugier dans « la tranchée » creusée contre le mur du jardin et croisa le soldat allemand qui avait l’air inquiet.
C’est alors qu’arrivèrent dans un bruit de tonnerre plusieurs vagues d’avions, à basse altitude et le ciel devînt rouge ! Un avion arriva près d’une maison voisine en feu et c’est à ce moment que des parachutistes sautèrent de tous côtés. Le père, la mère ainsi que leur fille restaient dans la tranchée, muets d’effroi…jusqu’au moment où l’un d’eux se balança au-dessus du jardin et tomba dans la tranchée, coincé avec la famille : « Nous sommes des français – OK »…tandis que le sous-officier allemand surgit devant eux, le fusil en avant, prêt à tirer!  Spontanément, M. Monnier protégea l’américain et cria en allemand de ne pas tirer. L’allemand répondit qu’il le prendrait alors comme prisonnier.  La famille, ainsi que les 2 soldats sortirent de la tranchée.
La famille vécut alors des heures inimaginables. Le parachutiste – son nom était Maughan – calme et imperturbable, ouvrit une carte et leur annonça que c’était le débarquement ! Il leur distribua ensuite chocolat, chewing-gum et cigarettes (même à l’allemand).
Au bout d’un certain temps, l’allemand décida (vu le nombre important d’américains sur la place) de se faire prisonnier de l’américain (les rôles étaient inversés) mais lui pria de ne pas le tuer étant donné qu’il lui avait lui-même laissé la vie sauve. Après de chaleureux adieux, l’américain emmena son prisonnier qui lui aussi les salua. La famille resta sans mot dire…
Peu de temps après, Maughan est revenu avec un autre parachutiste et se sont reposés dans le jardin, enroulés dans leur parachute sous la garde du père de famille. Avant de partir, le soldat précisa à ce dernier qu’il n’avait pas tué l’allemand et qu’il était avec d’autres prisonniers. La famille et le soldat se quittèrent, émus, espérant se revoir un jour.
Lors du 40ème anniversaire du débarquement, Mme Monnier (fille) revît Maughan qui avait tout fait pour retrouver la famille, les parents malheureusement décédés. Ils évoquèrent leur souvenir commun, parlèrent de l’allemand qu’ils avaient recherché mais n’avaient jamais retrouvé.


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